Je suis allée voir ma psy ce matin, c’était toujours aussi dur. Je ne sais pas pourquoi je trouve ça si compliquer, pourquoi je n’arrive pas à lui parler. Je bloque sur tout… et malheureusement, en bout de line, c’est moi qui souffre d’avantage.
Il faut essayer de trouver qu’est-ce qui ne va pas avoir moi, pourquoi je suis devenue la personne « fuckée » que je suis aujourd’hui. D’après ma psy, le seul moyen d’y arriver est de chercher dans le passé, dans mon enfance, mais je n’arrive pas à voir ça pourrait être quoi.
Je le sais par contre que j’explose de colère depuis toujours ou presque. Ma mère m’a toujours appelé la grêle. On ne sait jamais quand je vais me mettre à tomber, je frappe fort mais ça ne dure jamais longtemps et une fois que c’est terminé, c’est comme si rien ne s’était passé. Pourquoi je fais ce genre de colère? Aucune idée, mais il faut trouver… comment trouver? Aucune idée non plus…
J’ai beaucoup de difficulté à comprendre la thérapie, ça n’a pas de logique dans ma tête. Parfois, ma psy dit qu’il faut comprendre et d’autre fois qu’il faut laisser faire les choses… rien pour m’aider à comprendre.
J’ai hâte qu’elle parte en vacances, j’ai besoin d’une pause de tout ça, penser un peu à autre chose. Je pense que c’est le bon temps avant que j’abandonne tout ça…
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J’hésite un peu à vous raconter la suite, mais qui sait, peut-être que ça pourrait aider quelqu’un autre. Je ne sais pas encore pourquoi j’ai fait tout ça, je m’en veux de penser et d’agir de la suite.
Hier, en revenant de chez ma psy, j’étais mal, très mal. Je suis arrêtée à la pharmacie chercher le reste de la prescription de médicament que le psychiatre m’avait prescrit, ceux qu’une demi-pilule m’avait fait dormir pendant une journée complète. Je me demandais s’il y avait des 15 pilules pour me faire dormir assez longtemps pour ne plus que je me réveille… je sais, c’est affreux de penser comme ça.
Une fois revenu à mon bureau avec les médicaments, j’ai capoté, je me suis dit que ça n’avait pas de sens tout ça. Je ne savais plus quoi faire, alors j’ai envoyé un courriel à ma psy et je lui ai tout raconté. Biensûr, elle avait un interrogatoire de police pour moi avec 25 mille questions. J’ai fini par lui promettre de rien faire.
Ajout mercredi :
Je trouvais que c’était trop risqué de garder les médicaments chez moi. Je ne me fais pas confiance, je ne sais jamais quand des idées noires peuvent me prendre, et surtout de quelle intensité. Alors ce matin, en allant travailler, je suis arrêtée au centre apporter les médicaments à ma psy.
Maintenant, je m’en veux, j’ai mal… je m’en veux d’agir de la sorte, de faire autant de niaiserie. Je me sens mal d’avoir ce genre de penser et ne pas être capable de m’en débarrasser.
D’après ma psy, ça va juste finir par partir le jour où je serais capable de parler en thérapie. J’espère tellement y arriver un jour.
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