Reprise de ce blog

Je ne sais pas trop pourquoi, mais j’ai envi de parler de ce qui m’arrive, peut-être pour mieux comprendre moi-même mais aussi pour expliquer aux gens ce que ça peut être de vivre avec un problème de santé mental.

J’avais commencé ce blog en 2009, mais seulement pour quelques amis. Un jour, j’étais tannée d’écrire mes démarches de thérapie qui n’avançait pas, alors j’avais tout fermé. Lorsque je me suis dit que je pourrais reprendre mon blog, je voulais effacer la première partie, mais finalement non. Ça fait partie de moi, de ma vie, de ce que je suis. Ok, ce que je raconte est dur, pas jojo du tout, mais c’est ça vivre avec un problème de santé mental.

La seule chose que je vous demande si vous lisez ce blog, est un peu d’ouverture d’esprit et aucun jugement. Si vous avez des commentaires méchants, gardez-les pour vous. Par contre, si vous avez des questions, il va me faire plaisir d’essayer d’y répondre.

samedi 18 septembre 2010

Un blanc de mémoire...

Comme je disais plus tôt, j’ai vue ma psy jeudi midi. Je dirais que ça n’a pas super bien été, tellement que je ne me souviens pas exactement qu’est-ce qui s’est passé. J’ai beau me forcer, je n’arrive pas à me souvenir, tout est flou dans ma mémoire.

Biensûr, cette perte de mémoire me fait capoter un peu. Je m’en veux de ne pas me rappeler qu’est-ce que ma psy m’a dit ou qu’est-ce que je lui ai raconté. Je me souviens très bien qu’elle a commencé par me parler de l’adoption. Je lui ai dit que je ne voulais pas en parler, mais elle m’a tout de même posé des questions. J’ai fini par craqué, juste pleurer et lui dire d’arrêter. Je sais qu’elle a changé de sujet, sauf gros blanc de mémoire. Je me rappelle juste du mal que j’avais (et à toujours en fait) à cause de l’adoption.

Je lui ai écrit un courriel hier pour qu’elle me dise qu’est-ce qu’il s’était passé. Elle m’a envoyé les notes qu’elle avait prises durant notre rencontre. J’avoue que ça fait bizarre de lire tout ça… intéressant…

D’après ses notes, nous avons parlé de mon travail après, du fait que je m’inquiète toujours de ne pas être à la hauteur. D’après elle, tout de suite est le meilleur moment pour travailler la dessus parce que présentement, ça va bien à mon travail. J’ai un travail que j’aime, qu’objectivement je suis capable de faire avec une bonne équipe. Je n’ai aucune raison de m’inquiété, même si je le fais toujours. J’aimerais réussir à améliorer ça, arrêté de m’inquiéter pour tout, d’imaginer le pire dans toutes les situations.

J’espère que je n’aurais pas d’autre blanc de mémoire. Je m’en veux tellement… fidèle à moi-même et mes inquiétudes, j’ai peur que ma psy se fâche après moi parce que je ne l’ai pas écouté.

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