Je ne vous ai pas encore parlé de mon rendez-vous de mardi passé avec ma psy. Je sais, je n’ai pas à vous en parler, mais je veux le faire. Ce blog est en quelque sorte, mon journal intime, mon cheminement en thérapie.
Avoir écrit tout de suite après mon rendez-vous, je vous aurais dit que tout avait bien été et que j’avais eu une bonne discussion avec ma psy. Par contre, pas très longtemps après, dans l’après-midi, j’ai commencé à me sentir très mal par rapport à tout ça et j’ai été en état de crise pendant 3 jours… voilà pourquoi je n’ai rien écrit.
Nous avons discuté des médicaments. Bonne nouvelle de ce côté, ma psy ne pense pas que ce soit une bonne idée d’essayer quoi que ce soit pour le moment. Elle pense que j’avance tout de même un peu sans ça, mais c’est surtout parce que pour moi les médicaments sont plus une menace qu’une aide surtout quand je suis en crise… ok, ça ce n’est pas une super bonne nouvelle, sauf que moi, je n’ai pas envi de prendre des médicaments. Plus tard, on va réévaluer la situation, mais c’est possible que j’en n’aurais pas besoin, ça va dépendre du comment je vais aller à ce moment.
Ensuite, nous avons discuté du fait que j’ai beaucoup de difficulté à vivre mes émotions, reconnaître mes pensées. Elle m’a expliqué que c’était du au fait que dans ma tête, j’analyse ce qui se passe, que j’essaie trop de comprendre. Alors, je finis par ne plus savoir exactement ce qui se passe à l’extérieur. Je suis simplement capable de reconnaitre les émotions très forte comme la colère ou l’extrême tristesse (ou joie, ça va des deux côtés). Pour ce qui est des pensées, c’est souvent le suicide que j’arrive à reconnaitre, malheureusement.
Je ne sais pas trop pourquoi, mais après cette conversation, je me suis mise à capoter. Dans ma tête, j’ai pris comme conscience de ce qui se passait. Ça m’a fait capoter parce que j’ai compris le processus dans ma tête, mais je n’arrivais pas à l’arrêter.
Je ne sais pas si on peut vraiment appeler à un point positif mais pour la première fois durant une crise, j’ai essayé de communiquer ce qui se passait… ok, ça n’a pas été un succès, ça pris longtemps avant que ma psy et Cécile comprennent ce que j’essayais de leur expliquer, mais au moins je ne me suis pas enfermée sur moi-même. J’ai fait mon possible pour ne pas me fâcher non plus après elles, je sais qu’elles voulaient juste m’aider.
Le point négatif, la crise a duré très longtemps et j’ai beaucoup trop pensé au suicide. Je m’en veux tellement et j’ai très honte de la situation.
Je revois ma psy demain, on va sûrement reparler de tout ça. Il n’y en aura pas de facile, mais je vais essayer de ne pas lâcher.
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