Après une fin de semaine très dure émotionnellement, je suis allée voir ma psy ce matin. J’avais beaucoup de chose à lui dire, et ça me fâche parce que j’ai toujours de la difficulté à lui parler. Je ne lui ai pas dit la moitié de ce que j’aurais aimé lui dire. Au moins, je lui ai parlé de la fin de semaine qui vient de se terminer, une fin de semaine d’enfer. Je vous la raconterai probablement un jour…
Ma psy est toujours d’avis que ça ne sert à rien que j’essaie d’aimer les hugs. Elle dit que je ne réussirais pas parce que dans ma tête, les hugs = danger. D’après elle, je suis juste entrain de me faire plus de mal ainsi qu’à ceux que j’aime. Je ne suis pas vraiment d’accord, je commence un peu à les apprécier… et à en vouloir. Mais bon, elle ne peut pas savoir parce que je ne lui ai pas dit.
Elle n’arrête pas de dire qu’il faut que je me prenne en main et que je prenne la décision de faire les choses différemment. Le problème, c’est que je ne sais pas qu’est-ce que je dois faire différemment. Elle ne veut plus que je travaille sur les hugs, elle veut que je choisisse autre chose. Je lui ai dit que je voulais arrêter de me fâcher, surtout contre les gens que j’aime et qui essaient de m’aider. Elle m’a dit correct, qu’il fallait que je note ce qui se passait de ce côté-là. Je veux être capable de le faire, je veux réussir… mais j’ai aucune idée comment m’y prendre.
Elle ne veut plus me dire quoi faire parce que je l’ai trop souvent pas écouter. Je paie pour maintenant et je le regrette. Ça me fait penser, j’aurais du choisir que je voulais arrêter d’être têtue alors…
Je commence à avoir hâte aux vacances… quoi que me connaissant, lorsqu’elle va être en vacances, je vais vouloir la voir. Je ne sais jamais ce que je veux, je suis trop compliquée.
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