Désespoir… ou de l’espoir…

Les derniers jours n’ont pas été faciles. Je le sais que c’était principalement du à mon rendez-vous d’évaluation avec le psychiatre. Ce rendez-vous me causait beaucoup d’anxiété, alors j’étais très sensible à tout.

Quand je suis revenue de la France, je me demandais à quoi ça me servait d’aller à ce rendez-vous. Je ne voyais plus trop le pourquoi. Je trouvais que je me portais bien, j’étais fière de moi-même, tout avait bien été en France… presque pas de crise, beaucoup moins que je pensais. Je me disais que finalement j’allais peut-être bien et que j’avais besoin de rien… mais biensûr, je me suis trompée…

C’est sûrement super niaiseux, mais je rêvais encore que le psychiatre me dise que j’avais rien du tout, que j’étais correcte, sans problème. Je le sais, c’est rêvé en couleur, mais j’aimerais tellement ça être juste « normale ».

Le psychiatre m’a dit qu’il n’y avait aucun doute, j’ai bien un trouble de personnalité limite avec beaucoup de difficulté à contrôler mes émotions. Au moins, c’est le même diagnostique que ma psy, celui que j’ai toujours pensé avoir.

Qu’est-ce que ça veut dire maintenant? Ça veut simplement que ce diagnostique va être inscrit à mon dossier et que je devrais être capable d’avoir les services qui va avec. Ce qui était mon but premier dans le fond avant que je me mettre à capoter.

Le psychiatre va envoyer sa recommandation pour que je sois inscrite à la thérapie de groupe STEPPS, une thérapie spéciale pour les TPL. Il dit qu’il va aussi parler à ma psy pour avoir son accord… j’ai un peu de doute qu’elle accepte, mais bon.

Je ne sais pas combien de temps ça va prendre avant que j’ai des nouvelles, mais j’ai déjà hâte d’en avoir. Je suis prête à commencer, même si ça me fait super peur.