Une lueur d’espoir

Cet après-midi, j’avais rendez-vous avec ma nouvelle conseillère, Kathy. J’étais tellement occupée au bureau jusqu’à mon rendez-vous que je n’ai pas vraiment eu le temps de trop me poser de questions et de capoter, alors ça eu un bon côté.

C’est sûr qu’arriver là, j’ai commencé à paniquer un  peu mais j’ai réussi à garder mon calme. J’essaie de me dire que dans le fond ce premier rendez-vous ne servirait pas à grand-chose, que j’allais juste devoir raconter mon histoire encore une fois.

J’ai eu en partie raison, mais ça été fait d’une différente manière. Biensûr, je lui ai expliqué comment je m’étais rendue au centre de santé mentale la première fois en 2005, tous les conseillers que j’ai rencontrés dans ma vie et mes nouvelles démarches. Elle m’a demandé de lui dire qu’est-ce que chacun de mes anciens conseillers m’avaient apporté, surtout ma psy que j’ai eu pendant 2 ans. J’ai trouvé ça intéressant comme question.

Elle voulait aussi savoir m’a compréhension du trouble de la personnalité limite et de mon diagnostique. Elle a été très impressionnée de mes connaissances sur le sujet. Je lui ai dit que c’était parce que j’avais tellement lu sur le sujet.

Je lui ai un peu expliqué mes comportements, les principaux traits du TPL que j’ai et surtout que j’aimerais ne plus avoir. De même, le fait que malgré que je sache depuis plusieurs années que j’ai le TPL, je ne l’accepte pas vraiment. Je ne vis pas bien avec qui je suis.

J’ai aimé, qu’elle a pris le temps de me dire qui elle est, qu’est-ce qu’elle fait et comment elle pense pouvoir m’aider. Elle a déjà un plan pour moi, même un plan B. En attendant la thérapie STEPPS, on va commencer à travailler sur les exercices pour voir si je suis capable parce qu’ils sont uniquement en anglais. Si ça me créer trop de frustration, elle a des exercices pour l’anxiété et la dépression en français qui pourrait peut-être m’aider. Ça me rassure qu’elle a plan, une idée d’où s’en aller.

Je suis très contente de ce premier rendez-vous. Je suis contente d’avoir réussi à lui parler, sans perdre mon sang-froid et sans crise de larme. Pour une fois, je suis fière de moi… encore beaucoup de questionnement et de peur, mais tout de même fière.