Depuis dimanche soir, je ne me sens pas bien, dans ma tête
ça ne va pas bien. Ok, ce n’est pas une grosse nouvelle, n’y rien de trop surprenant
pour moi. Le problème, c’est que je ne sais pas pourquoi je me sens comme ça…
là non plus, ce n’est pas si surprenant que ça, mais ça me fâche.
Avant mes thérapies, je ne savais jamais pourquoi je n’allais
pas bien, je n’allais juste pas bien c’est tout, c’était comme ça. Avec les
thérapies, j’ai appris à plus ou moins être capable d’identifier l’élément déclencheur
à mes crises. La majorité du temps, cet élément déclencheur est souvent une
simple petite goutte qui fait déborder le vase, un rien dans le fond. Un rien
qui a cause de mon tpl déclenche un volcan d’émotions, des colères montres.
Après quelques minutes, quelques heures (très rarement quelques jours), la
rivière devient à nouveau tranquille, le volcan s’éteint et c’est comme si rien
ne s’était passé.
Mais là, ça fait trop longtemps, depuis dimanche soir, c’est
long pour moi, long pour le tpl. Encore plus long parce que je n’arrive pas à
mettre le doigt sur ce qui se passe, pourquoi je me sens comme ça.
Dans ma tête, personne ne m’aime, je suis une honte pour ma
famille et mes amis. Oui, on m’aime mais seulement quand le tpl n’est pas
présent, quand tout va bien, sinon c’est la honte. J’ai l’impression de ne pas
être la fierté de personne parce que j’ai une maladie mentale qui m’empêche d’être
vraiment quelqu’un de bien, quelqu’un à la
hauteur.
Je ne sais pas ce que je veux, un rien me fait pleurer, me
fâche. J’ai l’impression de ne pas être moi-même. Je trouve ça dur d’avancer.
J’aimerais sentir l’amour de ceux qui m’entourent, qu’on me
dise qu’on m’aime même en crise, qu’on me fasse un gros câlin et qu’on me dise
que ça va bien aller et finir par passer…
Je te fais un gros câlins et Louanne t'envoie un gros bisous ma belle que dire de plus.
RépondreSupprimerEt attention tu vas aussi recevoir un gros cargo d'ondes positives.
Bisous