J’ai
malheureusement appris dans le passé que si on veut réussir à avoir nos droits
en français, il faut toujours se battre. Si on veut vraiment que les choses
changent, il faut faire une plainte… ou du moins menacer d’en faire une!
J’ai essayé juste
de menacer, mais ça n’a pas l’air de fonctionner. Alors j’y suis allée avec la
vraie plainte lundi. J’ai rempli le formulaire de plainte sur le site du
Commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick. Je ne savais pas trop
à quoi m’attendre, c’est la première fois que je fais la plainte officielle,
normalement simplement les menacer fonctionnait.
Belle surprise à
mon retour du travail, j’avais une lettre (plutôt plusieurs lettres) du
Commissaire. Une lettre pour me dire que ma plainte avait été bien reçu, mais
le plus important, qu’il va y avoir enquête. Une enquête parce qu’ils ont reçu
2 autres plaintes au sujet des services en français offert (ou plutôt non
offert) au Centre de santé mentale dans les derniers mois. Ils m’ont envoyé des
copies des lettres des autres plaintes. Je ne suis tellement pas surprise de
lire ça!
Je ne sais pas si
ça va vraiment changer quelque chose pour moi, mais j’ai espoir que ça va
peut-être changer pour le futur des autres francophones. Je suis contente d’avoir
fait la plainte, de tenir mon bout et me battre pour mes droits.
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