Ce matin, je n’avais pas trop envie d’aller en thérapie, j’avais plutôt
une autre idée en tête… pas la meilleure idée du monde, mais elle était là
pareil. Depuis que j’ai eu des problèmes avec mes médicaments, je ne suis plus la même. Je ne
pense plus pareil, tout est redevenu noir dans ma tête et je n’arrive plus à
prendre le dessus. J’en ai eu assez alors j’ai voulu en finir… mais comme à
chaque fois, la peur m’a pris et j’ai pensé qu’aller au Centre de santé mentale
pour ma thérapie était la meilleure chose à faire pour moi.
Dans mon groupe, ça tout de même relativement bien été vue les
circonstances. On travaillait sur la résolution de problème pour une deuxième
semaine. Je trouve cette leçon tout même
intéressante, même si je ne la maîtrise pas encore correctement et que j’ai
beaucoup de travail à faire.
Par contre, je savais que quelque chose n’allait pas, pas juste dans ma
tête mais au centre. La police était dans le corridor. Je savais qu’elle était là pour moi. Avant de me rendre
au centre, j’avais dit à Cécile que je ne voulais pas y aller et que je voulais
faire autre chose à la place. C’est correct, je ne lui en veux pas. On s’en
était déjà parlé, et c’était ça le plan. Ça ne fait pas m’en affaire, mais c’est
de ma faute, j’ai mal agi et je le sais.
J’avais raison, après mon groupe, je n’avais pas le droit de quitter le
centre. Ma conseillère m’attendait dans une salle pour me parler. Elle me fait
tellement peur que je ne suis pas capable de lui parler, alors ça très mal
tourner. Elle voulait qu’on fasse un « contrat » ensemble. Je n’avais
jamais entendu cette expression. J’ai voulu qu’elle m’explique et ça très mal
tourner. Elle s’est fâchée, dit que je ne coopérais pas et que les policiers
allaient m’apporter à l’urgence. Vraiment, cette conseillère, je ne la
comprends pas du tout. Elle me fait tellement peur!
Je suis très niaiseuse, j’avais pensé que les gens du centre allaient m’aider pour vrai.
Au moins, j’ai eu le droit de faire venir Cécile au centre. Elle est
venue me rejoindre avec Marc pour qu'il puisse prendre notre auto pour venir à l'hôpital avec moi.
Je n’ai pas eu le choix de tout de même me rendre à l’urgence avec les
policiers. Je n’ai jamais vécu une expérience aussi traumatisante de toute ma
vie. Je ne veux plus jamais revivre ça.
À l’urgence, j’ai rencontré au moins des gens assez correct, que j’ai
pu convaincre de me laisser partir.
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