Reprise de ce blog

Je ne sais pas trop pourquoi, mais j’ai envi de parler de ce qui m’arrive, peut-être pour mieux comprendre moi-même mais aussi pour expliquer aux gens ce que ça peut être de vivre avec un problème de santé mental.

J’avais commencé ce blog en 2009, mais seulement pour quelques amis. Un jour, j’étais tannée d’écrire mes démarches de thérapie qui n’avançait pas, alors j’avais tout fermé. Lorsque je me suis dit que je pourrais reprendre mon blog, je voulais effacer la première partie, mais finalement non. Ça fait partie de moi, de ma vie, de ce que je suis. Ok, ce que je raconte est dur, pas jojo du tout, mais c’est ça vivre avec un problème de santé mental.

La seule chose que je vous demande si vous lisez ce blog, est un peu d’ouverture d’esprit et aucun jugement. Si vous avez des commentaires méchants, gardez-les pour vous. Par contre, si vous avez des questions, il va me faire plaisir d’essayer d’y répondre.

mardi 6 novembre 2012

STEPPS – Leçon 9 – Distracting, Part 1


Je suis contente que finalement en thérapie, on commence à voir du positif. Les dernières semaines ont été très difficiles. C’est difficile de voir tous ses mauvais comportements, pensées et ce qu’on fait de mal. Maintenant, je trouve que c’est un peu plus encouragement de voir du positif.

Dans cette leçon, on apprend à inclure des activités dans notre vie pour nous distraire, changer notre focus pour que l’intensité de nos émotions diminues. Pour ce faire, il faut faire une activité constructive et focuser sur le positif.

Je le fais déjà un peu. Je le sais que lorsque je ne vais pas bien, que je capote trop que si je vais faire du zumba, prendre une marche, manger au restaurant avec une amie ou va me promener, ça me fait sentir mieux.

Ensuite, il faut se dire des phrases positives à son sujet. J’ai un peu de difficulté avec ces phrases parce qu’il faut les dire au présent même si ce n’est pas quelque chose qu’on fait déjà.

Il y a aussi les « cheerleading statement », j’aime mieux ceux-là. Ce sont des énoncer de ce qu’on fait déjà de bien, une petite tape dans le dos dans le fond, un mot d’encouragement. Il faut apprendre à notre équipe de soutien de nous en dire lorsqu’on va moins bien. Je ne sais pas si je suis capable de faire ce dernier point…

Dans mon groupe aujourd’hui, je leur ai parlé du fait que dernièrement, je n’ai pas de méga crise. J’ai raconté que je ne savais pas trop quoi faire avec ça, que je ne savais pas comment faire mes devoirs sans crises et que je me sentais très déstabiliser. Je n’ai pas l’habitude d’avoir une vie si calme. Les monitrices ont essayé de me rassurer, et d’expliquer au groupe que c’est ça qui se passe quand la thérapie commence à entrer.

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