Reprise de ce blog

Je ne sais pas trop pourquoi, mais j’ai envi de parler de ce qui m’arrive, peut-être pour mieux comprendre moi-même mais aussi pour expliquer aux gens ce que ça peut être de vivre avec un problème de santé mental.

J’avais commencé ce blog en 2009, mais seulement pour quelques amis. Un jour, j’étais tannée d’écrire mes démarches de thérapie qui n’avançait pas, alors j’avais tout fermé. Lorsque je me suis dit que je pourrais reprendre mon blog, je voulais effacer la première partie, mais finalement non. Ça fait partie de moi, de ma vie, de ce que je suis. Ok, ce que je raconte est dur, pas jojo du tout, mais c’est ça vivre avec un problème de santé mental.

La seule chose que je vous demande si vous lisez ce blog, est un peu d’ouverture d’esprit et aucun jugement. Si vous avez des commentaires méchants, gardez-les pour vous. Par contre, si vous avez des questions, il va me faire plaisir d’essayer d’y répondre.

jeudi 14 février 2013

Plan pour ma sécurité et plan d'intervention


Malgré que je sois allée voir Nancy d’urgence mardi, elle voulait toujours me voir aujourd’hui. Ce midi, on a principalement travaillé sur un plan pour ma sécurité et discuté d’un plan d’intervention.

Le plan pour ma sécurité est en fait un document où j’écris mes raisons de vivre, mes projets à court et long terme, une liste des gens qui seraient affecté par mon suicide ainsi qu’une liste de chose à faire pour me changer les idées. Le but du document est de m’aider en cas de crise. Idéalement, je devrais le remplir lorsque je me sens bien, que j’ai les idées claires. Une fois en crise, j’aurais simplement à me rappeler de le lire. Je trouve ça difficile à remplir… peut-être parce que je ne vais pas assez bien tout de suite.

Pour ce qui est du plan d’intervention, ce sont des directives simples pour les personnels du centre de santé mentale et de l’hôpital au cas où je me présente ou que j’appelle avec des idées suicidaires. Il est noté que si j’arrive, on va aller chercher Nancy, si elle n’est pas là, on va me trouver quelqu’un d’autre de francophone (sauf Kathy). Si jamais je dois aller à l’hôpital, on ne va pas téléphoner la police mais plutôt une amie ou Marc pour m’accompagner. À l’hôpital, on va avoir quelqu’un de francophone pour moi, de même que si j’appelle après les heures.

Tout ça est très beau sur papier, reste à voir si on pratique ça va se passer comme ça.

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