Reprise de ce blog

Je ne sais pas trop pourquoi, mais j’ai envi de parler de ce qui m’arrive, peut-être pour mieux comprendre moi-même mais aussi pour expliquer aux gens ce que ça peut être de vivre avec un problème de santé mental.

J’avais commencé ce blog en 2009, mais seulement pour quelques amis. Un jour, j’étais tannée d’écrire mes démarches de thérapie qui n’avançait pas, alors j’avais tout fermé. Lorsque je me suis dit que je pourrais reprendre mon blog, je voulais effacer la première partie, mais finalement non. Ça fait partie de moi, de ma vie, de ce que je suis. Ok, ce que je raconte est dur, pas jojo du tout, mais c’est ça vivre avec un problème de santé mental.

La seule chose que je vous demande si vous lisez ce blog, est un peu d’ouverture d’esprit et aucun jugement. Si vous avez des commentaires méchants, gardez-les pour vous. Par contre, si vous avez des questions, il va me faire plaisir d’essayer d’y répondre.

mardi 12 février 2013

Une crise... un besoin de parler


C’est dernière jour, ou plutôt mois, je vie très mal avec moi-même, mon anxiété est à un niveau extrêmement élevé. Je sais que c’est depuis toute cette histoire avant Noël de policier et d’hôpital. Je me sens prisonnière de cette histoire, elle me hante, j’en fais des cauchemars. Je pense que c’est pour ça que mes idées suicidaires sont si intenses.

Je fais des plans dans ma tête, j’essaie de calculer tous les coups pour réussir à me suicider sans trop de mal. Par contre, avant que j’y arrive, la peur me prend et j’en parle… comme il est arrivé aujourd’hui. Après mon entrevue avec CTV, j’avais planifié mon coup. Je l’ai dit à Cécile, aussi à Nancy. Alors à ma sortie de mon entrevue Marc m’attendait pour me prendre dans ses bras.

Ensuite, je me suis rendue voir Nancy. Je ne pense pas que ça vraiment aidé, mais au moins je n’étais pas seule. On a commencé à regarder ensemble un plan pour ma sécurité qu’elle est entrain de développer.

Ce n’est pas vraiment ça que je veux, je veux juste quelqu’un qui m’écoute sans rien dire. J’aimerais juste pouvoir évacuer tout ce qu’il y a dans ma tête, sans être jugé ou avoir peur qu’on m’enferme.

Après avoir été courir, Cécile m’a donné ce temps. Pour la première fois, elle m’a laissé parler sans rien dire, et ça m’a tellement fait du bien.

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