Plusieurs
ont des tonnes de questions sur mon voyage en Tanzanie, surtout ma monté du
Kilimandjaro. Lorsque je suis revenue, je n’avais pas la force d’écrire un
résumé, de répondre à tous les questions, mais finalement là, je vais mieux et
je me sens prête.
J’ai
été déçu mon arriver à Arusha parce qu’il faisait déjà très noir dehors, alors
je ne pouvais pas voir l’Afrique que j’avais si hâte de voir. Après plus de 15
heures d’avion, c’était décevant de devoir encore attendre une nuit pour voir
la beauté du paysage.
En
juillet en Tanzanie, c’est l’hiver, alors il ne fait pas chaud. Il fait environ
20c durant le jour, la nuit ça peut baisser autour de 10c. Oui, il fait beau
mais aussitôt que le soleil se cache derrière un nuage, il faut mettre un petit
chandail. Les journées sont courtes aussi, vers 18 h 30, il fait déjà noir.
Notre
hôtel, le Ilbory Safari Lodge, était très bien. Dans ma tête, j’allais en
Afrique, alors je pensais que j’allais dormir dans un hôtel vraiment pire que
ça. L’hôtel était très propre, le personnel vraiment gentil. Les jardins sur le
site de l’hôtel sont magnifiques. Le seul problème est qu’il n’y a pas beaucoup
d’eau chaude, chacune de mes douches ont été prises à l’eau froide sous un mini
filet d’eau.
Arusha
n’est pas une ville sécuritaire, alors c’est mieux de rester sur le site de l’hôtel.
Nous avons tout de même eu la chance d’aller nous promener autour en groupe
avec un travailleur de l’hôtel. J’ai eu l’impression de me promener dans un
film. La pauvreté est frappante, les gens n’ont rien mais ont un magnifique
sourire. Les gens nous regardaient biensûr parce que nous sommes un groupe de
blanc, mais ils étaient gentils et nous saluaient. Je suis contente d’avoir eu
la chance de me promener dans les rues un peu.
Le
Kilimandjaro, c’était toute une expérience. Oui, c’était difficile, mais moins
que je l’avais imaginé dans un sens. J’avais lu beaucoup, alors je m’attendais
au pire. Je suis chanceuse, le pire n’est pas arrivé. Je pensais que j’allais
avoir beaucoup plus de difficulté avec l’altitude, que je n’allais pas manger
du tout, ni dormir. Chaque jour avait son lot de difficulté, aucune n’a été
facile. Chaque participant du groupe a eu une journée qui était sa pire, mais
nous n’avons pas eu toute la même pire journée. Une chance, comme ça les autres
du groupe pouvaient nous aider à passer à travers notre journée difficile.
J’ai
eu vraiment un groupe super, l’entraide était toujours là, les mots gentils et
encouragement aussi. Un groupe ouvert d’esprit qui accepte les gens comme ils
sont. Nous avons eu beaucoup de plaisir ensemble. Nous avons chanté en marchant
pendant plusieurs jours, même dansé sur le dessus du mur de Barranco à la
journée 5.
Ma
journée la plus difficile a été la deuxième journée. La deuxième journée, on a
monté et descendu beaucoup de roches qui ressemblaient à des escaliers pas
égale. Je me suis fait mal au genou. J’étais vraiment découragée, j’avais peur
de ne pas pouvoir continuer à cause de mon genou. À part avoir mal au genou, je
n’ai pas vraiment eu d’autre malaise sur la montagne, pas de mal de tête ou
truc du genre.
Dormir
dans des tentes a bien été pour moi. J’ai été chanceuse, j’ai tout de même bien
dormi toutes les nuits. Une chance parce que je suis quelqu’un qui a besoin de
mon sommeil pour bien fonctionner. Oui, il faisait très froid les nuits, mais j’avais
un bon sac de couchage (-20c) et une doublure pour ajouter des degrés. J’avais
aussi de très bons vêtements. Les dernières nuits, ils nous ont remplir nos
bouteilles d’eau chaude pour mettre dans nos sacs de couchage, ça faisait une
bonne différence, ça dormait encore mieux. Au cratère, le camp le plus haut
(5700 mètres), c’était plus difficile à dormir parce que si j’essayais de me
coucher sur le dos, je n’étais pas capable de respirer correctement. Je devais
me coucher sur le côté. Juste se tourner dans son sac de couchage était un
exploit, du sport. Le moindre petit effort demandait tout ton énergie.
Le
manger était très bon, tout de même assez diversifier. À chaque repas, on avait
une soupe, il y avait toujours des fruits et des légumes frais, et un repas
principal. Par exemple comme repas, on a eu du riz avec un genre de ragout de bœuf,
des pâtes, un genre de poulet massala. Pour les dîner, on avait de la salade
aux œufs, des grill cheese. Le déjeuner, il y avait du gruau, des toats, des œufs,
du bacon. On n’a vraiment pas manqué de nourriture. Le problème est que plus on
montait, moins on avait faim, mais il faut toujours manger parce qu’on dépense
beaucoup plus d’énergie qu’on peut manger. J’ai eu un peu mal au cœur, surtout
en essayant de manger des pâtes. C’était difficile de me forcer à manger,
surtout quand c’est quelque chose que je n’aime pas d’avance.
La
7e journée, celle où on a atteint le sommet était aussi difficile.
Je pensais que me rendre au sommet allait être pire, j’avais lu qu’on pouvait à
peine marcher, même pas parler. Pour mon groupe et moi, ce n’était pas vraiment
le cas. Oui, on ne marchait pas vite, mais ça allait tout de même bien. Je suis
la première de mon groupe à être arrivé au sommet. Le sentiment de
satisfaction, de réussite était vraiment très grand, après 6 jours et demi d’effort,
nous voilà enfin arriver. Pouvoir toucher cette fameuse pancarte, il n’y a pas
de mot assez fort pour décrire ma joie. Officiellement, nous sommes arrivés au
sommet le 18 juillet à 10 h 25. Nous sommes restés au sommet environ 30
minutes. Il faisait environ -10c mais on pense qu’il fait plus froid à cause de
l’altitude et la fatigue accumulé. J’avais 4 paires de pantalons et 3 manteaux,
alors je n’avais pas froid.
Le
pire, ce n’est pas monté le Kilimandjaro, c’est le descendre. Oui, c’est
difficile à monter, mais tu veux tellement y arriver, alors le mental joue
beaucoup et aussi, ça ne me faisait pas mal au genou de monter. La journée 6 a
été difficile pour beaucoup parce qu’on a monté pour près de 12 heures. Moi, je
ne l’ai pas trouvé si pire que ça, oui, j’étais fatiguée et j’avais froid, mais
ça allait. Je suivais mon guide, un pas à la fois, c’est la seule chose que je
pensais, rien d’autre. Un pied devant l’autre, un pas à la fois, je vais y
arriver.
La
7e journée, on a atteint le sommet, mais on n’a pas pu savourer
vraiment ce moment. Il fallait redescendre. On a fait une journée de 15 heures
de marche. La descente était très difficile sur mon genou, j’étais à la fin du
groupe avec mon guide, Paul. En plus, on a marché jusqu’à 23 h. Marché dans le
noir, c’est très difficile. En plus, je n’avais pas mes choses, il faisait
froid, pas mes vêtements, mes lunettes et ma lampe. Le gars qui transportait
mon sac à du aider à l’évacuation de l’aide cuisinier qui s’est blessé, alors
il est venu avec mon sac seulement 5 heures plus tard.
C’est
surprenant, mais durant la monté, je n’ai pas eu mal partout, dans les muscles
et tout ça. Encore plus surprenant, je n’ai eu aucune ampoule. Mon seul petit
bobo est que j’ai brûlé les mains au soleil la 4e journée, alors
marché avec mes bâtons ça frottait sur mon coup de soleil et me faisait mal,
avec des mitaines, c’était correct. La descente faisait beaucoup plus mal aux
muscles des jambes, arriver à l’hôtel, on marchait tous un peu bizarrement,
monter et descendre l’escalier était toute une épreuve.
Lorsque
j’étais sur la montagne et tout de suite après avoir terminé, je disais que j’avais
adoré mon expérience mais que jamais je ne voulais refaire ça, maintenant que
ça fait 2 semaines que je suis arrivée, j’ai changé d’avis. Je serais prête à
refaire une expérience du genre, j’ai déjà même regardé pour monter la base du
mont Everest. Le Kilimandjaro a été une expérience extraordinaire. Pour ceux
qui sont à la recherche d’un défi, je vous suggère de le faire. L’expérience a
été tout simplement positive dans mon cas.
Je
n’ai jamais eu de doute que j’allais me rendre au sommet, j’ai toujours pensé
que j’étais capable. Malheureusement, beaucoup de gens autour de moi ne pensait
pas pareil, alors je suis contente d’avoir réussi juste pour leur prouver que j’étais
capable. Quand je décide que je vais faire quelque chose, c’est que je vais le
faire.
Avant
de revenir à la maison, je suis allée faire un mini safari d’une journée dans
le parc national d’Arusha. On ne peut pas aller en Afrique sans aller voir leur
faune extraordinaire. Par contre, je dois l’avouer que j’ai été un peu déçu du
safari. Je pense que j’avais mis mes attentes trop hautes. En plus, le matin,
il faisait très froid et il mouillait. On n’a pas vu autant d’animaux que j’espérais.
On se promène beaucoup en jeep mais ne voit pas tant de chose que ça. On a vu
des zèbres, des singes, des girafes et des flamants roses. J’aurais aimé voir
des éléphants mais ils ne se sont pas pointés le bout de la trompe. Dans ce
parc, il n’y a pas de lion, tigre et animaux de ce genre. C’était correct, on a
passé une belle journée pareil, mais je ne sais pas si j’avais aimé faire un
safari d’une semaine. Je recommande tout de même aux gens de l’essayer, les
girafes sont magnifiques.
Surement
que je suis revenue de cette expérience transformée, comment exactement, je ne
sais pas. Il est encore un peu trop tôt pour moi pour le décrire, j’y
reviendrai un jour.
Si
vous voulez voir mes photos, elles sont sur Facebook.
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.10151726269890272.1073741831.518475271&type=1&l=095164cde4
et pour le safari https://www.facebook.com/media/set/?set=a.10151746056155272.1073741832.518475271&type=1&l=7ffa3a0e16
et pour le safari https://www.facebook.com/media/set/?set=a.10151746056155272.1073741832.518475271&type=1&l=7ffa3a0e16
Désoler
de la longueur de ce message, j’espère qu’il répond à vos questions, si vous en
avez d’autres, laissez-moi les dans les commentaires.
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