(écrit le 2 avril, journée que j'ai décidé de continuer ce blog)
Depuis que j’ai arrêté d’écrire en mai 2009, il s’est passé beaucoup de chose au niveau de la thérapie. Je vais essayer d’en dresser les grandes lignes.
En juin, j’ai eu ma place au centre de santé mental. J’ai rencontré le Dr. Addleman, le psychiatre qui m’avait traité durant ma dépression en 2005. Nous avons seulement discuté un peu et je lui ai dit que je pensais avec un trouble de la personnalité limite (tpl). Il m’a dit que c’était probablement ça, mais aucun test n’a été fait.
Au même moment, j’ai commencé une thérapie au centre avec un travailleur social, Robert. Au début ça allait bien mais un moment donné, je me suis chicanée avec lui et plus rien n’allait. Je l’ai consulté de juin à août, jusqu’à ce qu’il décide qu’il ne voulait plus me voir, que ça ne fonctionnait pas. Biensûr, je l’ai très mal pris, je ne savais plus quoi faire du tout.
En plus, au même moment, ma chère Emily, de l’Association canadienne de la santé mental, qui était à mes côtés depuis longtemps et m’encourageait avec ma thérapie, a changé d’emploi. Alors ça été une période difficile parce que j’avais l’impression que tout le monde me laissait tombé. J’avais beaucoup de colère contre le système, mais j’ai tout de même fait une demande pour avoir un autre thérapeute au centre.
En octobre, j’ai finalement été jumeler à une psychologue, Hélène. Ce n’est jamais facile rencontrer une nouvelle psy, mais Hélène est vraiment super. Elle est toujours ma psy. Elle est toujours à l’écoute, prête à faire son possible pour me rendre les choses plus simple. J’ai beaucoup de difficulté à m’ouvrir à elle, par contre, j’y travaille.
Comme j’ai de la difficulté à parler, elle me permet de lui écrire des courriels. Au début mars, j’ai eu un moment très dur, j’ai vraiment capoté. Je lui ai écrit plein de chose qui me passait par la tête et je lui ai parlé du tpl. Elle m’a fait venir à son bureau d’urgence. Je pensais qu’elle allait être fâchée après moi, mais non. Elle m’a simplement calmé et demandé si j’acceptais qu’elle m’évalue pour pouvoir poser un vrai diagnostic. Ensuite, elle m’a expliqué qu’un diagnostic pourrait l’aider à mieux diriger la thérapie pour être en mesure d’aider d’avantage. J’ai accepté.
C'est là aussi qu'on a décidé ensemble que ça serait mieux que je la vois chaque semaine. Durant plusieurs semaines, j’ai fait toute sorte de tests et d’évaluations. J’ai trouvé ça dur un peu, j’ai presque abandonné, mais ma psy, mon mari et mes amis m’ont encouragé à continuer.
Dans mon prochain message, je vous parlerais de mon diagnostic que je viens de recevoir.
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Super, je suis là continue
RépondreSupprimerMerci ma belle Suzy :-)
RépondreSupprimerMerci d'être toujours là, j't'apprécie tellement même si j'te le dis pas souvent.
Bisous
-xxx-