Hier avec ma psy, on n’a pas parlé de trouble de mémoire pendant une heure. On a eu le temps de parler de toute sorte d’autre chose… ou plutôt elle a parlé parce que moi, je ne dis jamais vraiment grand-chose.
Elle parlait du fait que je n’accepte pas de me laisser aider facilement. Je ne suis pas du genre à demander de l’aide. Je préfère m’arranger toute seule. Elle dit que je suis comme ça parce qu’un moment donné lorsque j’étais enfant, je dois avoir demandé de l’aide et personne n’est venu m’aider. Je ne sais pas si c’est vrai ou pas, je déteste quand elle ramène tout à lorsque j’étais enfant. Par contre, c’est vrai que je n’accepte pas facilement l’aide des autres. Pour moi, demander de l’aide signifie que j’échoue, avouer ma défaite.
Elle veut que j’apprenne à demander de l’aide à mes amies. D’après elle, si elles sont mes amies, elles vont m’aider… je suis d’accord, et j’ai confiance en mes amies. Je sais qu’elles en font beaucoup pour moi et qu’elles sont toujours là.
J’expliquais à ma psy que souvent mes amies ne savent pas quoi faire de moi, ne savent pas comment m’aider. Ce n’est pas qu’elles ne veulent pas, mais elles sont juste dépassées par mes demandes parfois.
Fidèle à elle-même, ma psy avait une solution. Elle suggère que je dise à mes amies que si elles veulent m’aider mais ne savent pas quoi faire dans une situation, de lui demander conseil. Comme ça, elle pourrait les aider à m’aider… je ne sais pas si c’est vraiment une bonne idée, mais bon.
D’après ma psy, si je commence par accepter l’aide de mes amies, des gens que j’aime, éventuellement, je réussirais à mieux accepter son aide à elle directement.
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