Je suis quelqu’un qui adore la famille, les fêtes de famille, je trouve ça toujours le fun. Le seul problème que j’ai avec les fêtes de famille, se sont les accolades qui viennent avec souvent. Quand c’est ma famille, surtout celle de ma mère, je sais qu’il n’y aura pas d’accolade ou rien de ce genre, ça va mieux.
La famille de Marc, elle est plus forte sur les contacts physiques. Ça ne m’a jamais empêché d’aller dans les fêtes de famille, même si cette partie de la soirée me dérange beaucoup. Pour réussir à passer au travers, je me préparais mentalement bloquant le plus possible les sentiments face à ces contacts physiques. Malgré tout, après la soirée, je me sentais mal, comme sale en dedans, j’ai un grand besoin d’une douche.
En fin de semaine, nous sommes allés à Gatineau pour la fête des LeBel (famille de ma belle-mère). J’étais très contente d’y aller. Depuis le début, je n’ai pas manqué une fête des LeBel. La première, je ne connaissais personne mais maintenant, je commence à connaître tout le monde et pour la plus part, j’avais très hâte de les revoir.
Pour une fois, c’était différent dans comment je me sentais. Je n’ai pas eu peur d’approcher les gens et de leur faire une accolade… ceux que je connais bien, on s’entend, pas n’importe qui! J’étais contente de les voir et j’avais envi de leur montrer. Je ne me suis pas sentie mal du tout, je n’ai pas senti le besoin de m’enfuir ou d’aller prendre une douche. Je ne sais pas par contre si je suis prête à dire que j’ai vraiment aimé ça, mais bon, ce n’était pas si pire que ça non plus.
Je pense que ça mieux été qu’avant parce que je commence à comprendre pourquoi les gens se donnent des hugs, se touchent. Merci Cécile d’avoir pris le temps de m’expliquer à de nombreuses reprises, ça va finir par entrer dans ma tête.
Je commence tranquillement à sentir le besoin de donner des hugs à mes amis, les gens que j’aime, mais je n’arrive pas encore à aller vers eux. J’aimerais être capable de m’approcher, mais j’ai peur… peur qu’ils me rejettent et ne veulent pas de mon hug.
J’ai encore énormément de travail à faire sur le sujet mais je commence à voir un peu d’amélioration. J’ai hâte en août pour la fête des Poitras.
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Tu sais, Chantal, je ne te connais pas du tout et ne connais pas non plus tous les efforts que tu as dû déployer depuis les dernières années....
RépondreSupprimerMais n'empêche, va savoir pourquoi, je suis tellement contente pour toi!
J'aime beaucoup lire ce que tu écris, même quand ça ne va pas toujours bien. Parce qu'au fond, tu m'ouvres une fenêtre très honnête sur tes états d'âme et ça m'aide à comprendre ceux qui, comme toi, doivent constamment "lutter" pour apprivoiser leur bonheur.
Merci!
Bonjour Véro,
RépondreSupprimerJe ne te connais pas non plus, et je devrais surement me foutre un peu de ce que tu dis... mais ce n'est pas du tout le cas. Ça me touche beaucoup ce que tu me dis, une petite larme a même coulé...
Ta présence sur mon blog, tes encouragement, tous tes petits messages, ça m'aide beaucoup à continuer. J'apprécie tellement ta présence ici.
Si ça t'aide un peu à comprendre les gens comme moi, ceux qui souffrent de maladie mentale, j'ai accompli mon but avec mon blog.
Merci à toi
Chantal
-xxx-
Tu sais, même certaines personnes avec aucun "trouble" ont de la misère avec les hugs!
RépondreSupprimerÇa dépend des bulles des gens...Certains laissent entrer les autres, d'autres moins.
Michèle,
RépondreSupprimerMa bulle à moi, elle est très épaisse et grosse. Je ne laisse personne y entrer normalement... et quand je dis personne c'est vraiment personne, incluant mes amis et ma très proche famille.
Avant, je n'avais jamais vraiment vue ça comme un problème. C'est ma psy qui m'a fait réalisé que ça en devenait un. On a tout besoin d'affection et de toucher dans nos vies... je commence à le réaliser petit par petit, mais ça prend du temps. Mais j'ai espoire que ça va venir.
Merci d'être passer par ici.
Chantal
-xxx-