J’ai commencé à prendre du Effexor samedi soir, suite aux recommandations de mon médecin. J’avais très peur de commencer à prendre le médicament. J’avais peur des effets secondaires, même si le médecin et le pharmacien m’ont assuré que ça durait seulement quelques jours et que si j’étais capable de les supporter après ça irait mieux. Aussi, ils m’avaient dit que si c’était vraiment insupportable de simplement arrêter, que ce n’était pas plus compliquer que ça.
Malgré ma peur, je voulais essayer et c’était important pour moi d’essayer jusqu’au bout. Par contre, me connaissant, je savais très bien que si je commençais à me sentir mal autant physiquement que mentalement, j’allais vouloir tout de suite abandonner. Alors pour m’aider, j’ai demandé à mon tit Chou et à Cécile de m’encourager à les prendre pareil, parce que je le sais que c’est ça que je veux dans le fond quand je ne capote pas.
J’ai pris ma première pilule samedi soir quelques heures avant de me coucher. J’ai passé une nuit très mouvementer, j’ai très mal dormi. Le lendemain, j’avais mal au cœur, tellement que je n’ai pas été capable de manger de la journée. Je me sentais vraiment bizarre, j’avais comme chaud et froid en même temps, comme si j’avais la grippe. Ma tête tournait, je ne me sentais pas très bien. Au moins, je n’étais pas somnolente comme la dernière fois que j’ai essayée des médicaments, j’ai été capable de faire les activités normales d’une journée sans trop de problème.
Lundi a été plus dur pour moi. En plus d’avoir tous ces malaises physiquement, je n’allais pas bien du tout mentalement. J’avais beaucoup trop de pensées noirs, suicidaires, pas comme d’habitude. Ceux qui me connaissent le savent, ce n’est pas vraiment nouveau pour moi d’avoir des idées suicidaires. Par contre, pour moi lundi soir, elles étaient différents, plus bizarre et épeurant que d’habitude.
Mardi, ça été mieux un peu. Les idées noires étaient encore un peu présentement mais beaucoup moins. Au courant de la journée, ça finit par partir. Physiquement, j’étais très fatiguée et mal au cœur. J’ai décidé d’aller au Zumba pareil, mais ça n’a pas été une bonne idée. J’ai réussi à rester pendant 45 minutes, mais la tête me tournait et je me suis mise à voir embrouiller. Arriver chez moi, j’ai été obligé de me coucher un peu.
Quelque chose de bizarre, c’est produit par contre. Bizarre pour moi je veux dire. Hier soir, j’écoutais un film avec mon amour et pour la première fois, j’écoutais vraiment le film, du moins pour la majeur partie. Je ne jouais pas avec mon ordi, ni pensais à plein d’autre chose… pourtant, j’aurais du être entrain de capoter parce que je voyais ma psy ce midi.
La même chose s’est produite au bureau ce matin, j’étais entrain de faire l’envoie de facture, une tâche super simple. Un moment donné, j’ai réalisé que je ne pensais à rien… trop bizarre tout ça. Je ne comprends pas trop ce qui m’arrive. Est-ce vraiment comme ça que la majorité des gens fonctionnent? Ils ne pensent jamais à rien? C’est épeurant tout ça. Je ne suis pas certaine si j’aime vraiment ça.
Au moins pour le moment, je n’ai plus d’effet secondaire physique des médicaments. Je me sens correct, j’ai mangé normalement, pas de mal de cœur.
Je vous parlerai de ma rencontre avec ma psy dans un autre message, celui-ci commence déjà à être trop long. Avant de terminer, j’ai un message important qui ne peut pas attendre à vendredi. Je veux dire un énorme merci à mon tit Chou et Cécile pour leur support durant les derniers jours, je l’apprécie beaucoup, tout ça est tellement important pour moi. Je m’excuse aussi de vous avoir rendu la vie difficile durant les dernières jours aussi.
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T'es vraiment hot. TEs maux de coeur et tout ce n'était que l'anxiété et tu as été capable de les accepter inconsiament. Bravo. Je t'envie, je ne suis pas rendu là encore.
RépondreSupprimerMerci Caro pour ton message, ça m'a fait du bien.
RépondreSupprimerTu sais, il ne faut pas te décourager. Je suis certaine que tu vas y arriver un jour. On n'est simplement pas rendu au même endroit dans notre cheminement. Pour le moment, je réussis les médicaments mais la thérapie n'est pas encore mon fort... j'y travaille par contre.
Courage, ça va aller un jour Caro, on va y arriver toutes les deux.
On ne lâche pas! Et, pour te rassurer, c'est rare que ça m'arrive parce que ça vire pas mal toujours dans ma tête mais moi aussi parfois je pense à rien. Juste à ce que je fais au moment présent. Exemple: Quand je fais la tondeuse, je me concentre et je fais aussi le vide!Essaie!
RépondreSupprimerMerci Michèle :-)
RépondreSupprimerJe n'ai jamais réussi à faire le vide dans ma tête, penser à rien. C'est pourquoi je trouve ça troublant... je ne suis pas capable de faire de la relaxation. Faudrait que j'essaie de nouveau maintenant voir si j'y arrive.