Comme j’ai commencé à dire hier, je suis allée voir ma psy hier midi. Je n’avais pas de rendez-vous, mais la semaine passée, je lui avais demandé si je pouvais la revoir avant mon prochain rendez-vous parce que je n’allais vraiment pas très bien. Au début, elle m’a dit non. On s’est obstiné par courriel pas mal. Elle a fini par me dire qu’elle ne répondrait plus à mes courriels et que si je voulais lui parler, de l’appel. Je l’ai téléphoné et elle m’a donné rendez-vous.
La semaine passée avait été une très grosse semaine pour moi avec ma visite chez le médecin, ma décision de prendre des médicaments, mais aussi parce que je me suis souvenue de bizarre détails sur mon enfance. Je n’en parlerai pas plus ici, mais disant que sur le coup ça m’a un peu traumatisé. Je voulais voir ma psy pour lui en parler et aussi lui parler des médicaments.
Mon rendez-vous s’est bien passé, beaucoup mieux que je l’avais imaginé. J’ai réussi à lui parler, à lui dire pas mal tout ce que je voulais. Ce qui n’arrive normalement pas. J’étais assez fière de moi.
Au sujet des médicaments, je lui disais que ça me faisait peur. J’avais peur de changer au point de ne plus être moi-même. J’avais peur de leur effet sur moi et tout ça. Ma psy m’a fait comprendre que même si aujourd’hui, j’ai fait le choix de prendre les médicaments et d’essayer cette option, ça ne veut pas dire que je suis condamnée pour le reste de ma vie à en prendre. Si jamais je n’aime pas leur effet sur moi, j’aurais toujours le choix d’arrêter et redevenir ce que j’étais avant. Ça m’a fait du bien ce qu’elle m’a dit… biensûr, elle m’encourage tout de même à continuer des prendre pour voir l’effet au complet que ça va avoir sur moi, et que si jamais je décide d’arrêter de le faire sous la supervision du médecin.
Au début, je pensais que ma psy serait fâchée que j’oublis ainsi des parties de mon enfance qui pourrait être important, mais non. Elle m’a expliqué qu’il y a probablement encore beaucoup de chose à propos de mon enfance que je ne sais pas. Il y a plein de chose de cacher comme ça dans notre subconscient. Le subconscient est supposément bien fait et il nous fait juste nous souvenir des choses que nous sommes prêts à faire face. Elle dit que si je suis plus ouverte, que je cherche plus, je vais réussir à me souvenir de tout ce qui s’est passé. Parce que le problème, c’est que notre subconscient est responsable de ce que nous sommes devenus, de comment nous agissons maintenant. En trouvant ce que notre subconscient cache, on peut mieux comprendre notre comportement et ça peut nous aider à le modifier.
Ma rencontre avec ma psy a été assez intense et intéressante. On a convenu ensemble que je vais retourner la voir dans deux semaines, le 2 août.
Il y a quelque chose de vraiment bizarre pour moi qui s’est produit, et je suis certaine que c’est à cause des médicaments. Je n’ai pas vraiment paniqué avant d’aller voir ma psy. Dans son bureau, je n’ai pas pogné les nerfs, pas fait de crises et presque pas pleurer. Une fois sortie, je suis simplement retournée à mon bureau comme si de rien n’était. Dans ma tête, ça ne tournait pas, tout ce qu’elle m’avait dit ne tournait pas dans tous les sens, je n’analysais pas et sur-analysais pas. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi je n’ai pas plus de sentiment par rapport à tout ça, pourquoi ça me fait comme rien… pourtant c’était gros ce qui s’est passé… je trouve ça bizarre de ne pas avoir de réaction comme d’habitude, je ne sais pas qu’est-ce qui se passe.
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Laisse toi le temps de t'habituer au changement. Comme ma psy m'a dit on s'habitue toute une vie à etre confortable dans notre merde chaude et connue. Et lorsque l'on commence à etre bien en dhors de notre merde c'est paniquant et inhabituel. Tout a fait normal.
RépondreSupprimerPeut-être que tes médicaments commencent à faire effet, c'est pour ça que tu as des réactions différentes, plus contrôlées. Bien non?
RépondreSupprimerBonjour Chantal!
RépondreSupprimerTout ce que je te souhaite, c'est que tu te sente à l'aise avec ta décision de te médicamenter.
Si l'effexor met un peu ton esprit en veilleuse pour que tu puisse mieux continuer ta thérapie, tant mieux. Il reste que si jamais tu décide de l'arrêter, je te suggère de le faire graduellement avec ton doc. C'est super important.
(Quand j'étais technicienne en pharmacie, Ça m'est arrivé souvent d'aller livrer EN URGENCE ces médicaments à une personne qui avait tout coupé d'un coup.)
Je te souhaite du courage et de la persévérance à la tonne! Comme d'habitude!
Bonne fin de semaine
-xxx-
Caro,
RépondreSupprimerTon commentaire m'a fait sourire. Il est tellement rempli de vérité. C'est difficile de changer, même si on sait que c'est pour notre mieux, ça fait peur.
Merci à toi,
Chantal
-xxx-
Michèle,
RépondreSupprimerD'après moi, ça peut seulement être les médicaments qui me font réagir comme ça, c'est tellement pas mon comportement habituel.
Je ne suis pas prête encore à dire que c'est bien... ça me fait juste peur...mais ça va sûrement aller.
Merci de m'avoir laisser un mot.
Chantal
-xxx-
Bonjour Véro,
RépondreSupprimerJe ne sais pas encore si je suis vraiment bien avec ma décision de prendre des médicaments. Desfois, je me dis que oui, et quelques minutes plus tard, ben c'est rendu non.
J'ai tellement peur des médicaments autant des prendre que de ne pas les prendre alors c'est sur que si je veux arrêter, je vais attendre de voir le médecin.
Merci pour tes conseils et ton support, je l'apprécie.
Bonne fin de semaine à toi aussi... dimanche, c'est le grand jour, je vais sauter en parachute (si Dame Nature le veut bien)
Chantal
-xxx-