Encore une nouvelle conseillère

Dans un sens, je suis contente que Pam a réussi à me trouver une conseillère qui parle français. Je sais qu’à la longue, c’est probablement mieux, que ça va éliminer beaucoup de frustration de ma part. Sauf qu’en même temps, ça me fait vraiment chier d’encore une fois recommencé à zéro.

Je suis quelqu’un qui n’aime pas le changement, j’ai besoin d’une routine, de savoir à quoi m’attendre. Une nouvelle conseillère, c’est épeurant, je ne sais pas elle va être comment, si le courant va passer ou si je vais simplement vouloir m’enfuir en courant.

En plus, ça veut dire encore une fois recommencé à raconter mon histoire. Je la connais mon histoire, j’y ai déjà trop travaillé. Je veux avancer maintenant. J’ai juste le sentiment que je perds mon temps à toujours revenir en arrière, fait que dans ce temps là, je ne travaille pas sur les vrais problèmes qui me dérange présentement. Je ne comprends pas pourquoi les nouvelles conseillères ne peuvent pas simplement lire mon dossier. Pourquoi elles doivent me demander quand j’ai commencé à venir au centre, la première fois que j’ai vu le Dr. Addleman, combien de temps j’ai vu ma psy, c’est quoi mon diagnostic? Me semble que c’est information de base devrait être à mon dossier, alors pourquoi je dois toujours les répétés? Pour vérifié si je souffre d’Alzheimer ou si je mens?

Je stress beaucoup à recommencer encore une fois, et plus le rendez-vous va approcher, plus ça va être pire. Je rencontre cette nouvelle conseillère jeudi après-midi. J’ai juste hâte qu’au moins la première rencontre soit passé.

J’ai plusieurs questions pour elle, sur ce qui s’en vient. Je devrais sûrement commencer à les écrire avant qu’on soit trop près du rendez-vous et que ma tête arrête de fonctionner, et laisse toute la place à l’anxiété.