Aujourd’hui, c’est ma dernière journée de travail à l’AITNB.
J’y étais depuis 2 ans et demi, et j’adore mon travail. J’étais tellement
contente d’être retourné dans mon domaine, d’avoir une équipe formidable et plein
de beaux projets. Je n’accepte pas du tout que tout ça se termine, surtout de
cette manière.
J’ai le cœur gros, je ne peux pas m’empêcher de pleurer… et
d’imaginer le pire. Je me retrouve devant rien, alors je ne sais plus quoi
faire. Je suis perdue, je ne vaux rien, et je n’ai qu’une idée en tête, partir…
Ne savant plus quoi faire du tout, j’ai envoyé un courriel
de détresse à Nancy. Elle m’a répondu pour me demander où j’étais exactement.
Quand j’ai vu sa réponse, j’étais au centre-ville avec mon iPad. Elle m’a
demandé d’aller la rejoindre tout de suite, sinon elle envoyait la police me
chercher. Je lui ai dit de me donner 10 minutes et que je serais à son bureau.
J’avais peur de retrouver une Nancy très fâchée de mon
comportement, mais non, elle m’attendait toute souriante comme d’habitude.
J’ai discuté un peu avec elle, j’ai essayé de lui expliquer
pourquoi ma détresse, ma peur. J’ai toujours été quelqu’un qui doit avoir mille
et une choses de planifier, d’avoir un horaire très charger. Là, je n’ai plus
rien alors ça me fait très peur. Lundi, je n’ai rien du tout à mon horaire et
je capote.
Pour m’aider un peu, elle a décidé que je devais retourner
la voir lundi, comme ça, j’aurais quelque chose à mon horaire.
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