Reprise de ce blog

Je ne sais pas trop pourquoi, mais j’ai envi de parler de ce qui m’arrive, peut-être pour mieux comprendre moi-même mais aussi pour expliquer aux gens ce que ça peut être de vivre avec un problème de santé mental.

J’avais commencé ce blog en 2009, mais seulement pour quelques amis. Un jour, j’étais tannée d’écrire mes démarches de thérapie qui n’avançait pas, alors j’avais tout fermé. Lorsque je me suis dit que je pourrais reprendre mon blog, je voulais effacer la première partie, mais finalement non. Ça fait partie de moi, de ma vie, de ce que je suis. Ok, ce que je raconte est dur, pas jojo du tout, mais c’est ça vivre avec un problème de santé mental.

La seule chose que je vous demande si vous lisez ce blog, est un peu d’ouverture d’esprit et aucun jugement. Si vous avez des commentaires méchants, gardez-les pour vous. Par contre, si vous avez des questions, il va me faire plaisir d’essayer d’y répondre.

mardi 19 mars 2013

Un nouveau travail... ou plutôt ma prison


Je suis contente de commencer à nouveau à travailler parce que je ne suis pas le genre qui peut rester à la maison à rien faire, ça m’angoisse. Et biensûr, il y a aussi l’aspect financier, l’argent ne pousse pas dans les arbres et le chômage, ce n’est pas l’idéal. Je réalise que jusqu’à un certain point, je suis chanceuse d’avoir seulement été sans travail pour 2 semaines.

Et oui, il y a un « mais », un très gros à part ça! Je ne voulais pas cet emploi depuis le départ. Aussitôt que j’ai su c’était quoi l’emploi, je ne la voulais pas du tout. Je voulais juste partir en courant dans l’autre direction. J’ai entendu toutes sortes d’histoire d’horreur au sujet de cet emploi, en plus, j’ai déjà travaillé une fois à la réception d’un ministère et j’ai détesté.

Avant de commencer, je me suis dit que ça ne pouvait pas être autant l’horreur que j’imaginais, que j’ai tendance à toujours pensé au pire. Mais pour une fois, j’avais raison de craindre le pire, c’est même pire que je l’avais imaginé!

En plus d’être un emploi très monotone, sans vrai défi, c’est pire qu’être en prison. Je ne suis pas capable d’être bien dans un environnement comme ça. J’ai été habitué au vivre et laisser vivre. Là-bas, il faut même demander la permission pour aller à la toilette. Tout est chronométrer, à un point que c’est ridicule, aucune flexibilité pour les pauses ou les heures de dîner.

Je me disais qu’au moins, mon bureau est dans un endroit à haute circulation, alors j’avais voir beaucoup de gens. Oui, je les vois, mais je n’ai pas le droit de leur parler!! Je n’ai pas le droit de parler à ceux qui m’appellent non plus. Il faut juste que je les transfère et ce le plus rapidement possible.

Comme si ce n’était pas assez, je n’ai pas le droit de recevoir d’appel. Je ne peux plus parler à mon tit Chou durant la journée. Il ne peut plus m’appeler pour me demander où je vais luncher et qu’est-ce que j’ai mangé. Je sais que c’est rien de majeur, mais moi, ça me manque et ça me fait de la peine.

Ça me fait aussi beaucoup de peine que je ne peux plus aller luncher avec Cécile. Plus souvent qu’autrement, nos lunchs date étaient ma bouée de sauvetage, ce qui me permettait de passer à travers mes journées difficiles. Là, toutes mes journées sont difficiles, et rien pour m’aider à passer au travers.

J’ai mal de tout ça, j’en suis tellement malheureuse. Je ne sais plus quoi en faire.

2 commentaires:

  1. Bonne Chance! J'espere que ca ira mieux!

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    1. Merci... J'espère juste trouver autre chose et vite, c'est tout.

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