Je
suis contente de commencer à nouveau à travailler parce que je ne suis pas le
genre qui peut rester à la maison à rien faire, ça m’angoisse. Et biensûr, il y
a aussi l’aspect financier, l’argent ne pousse pas dans les arbres et le
chômage, ce n’est pas l’idéal. Je réalise que jusqu’à un certain point, je suis
chanceuse d’avoir seulement été sans travail pour 2 semaines.
Et
oui, il y a un « mais », un très gros à part ça! Je ne voulais pas cet
emploi depuis le départ. Aussitôt que j’ai su c’était quoi l’emploi, je ne la
voulais pas du tout. Je voulais juste partir en courant dans l’autre direction.
J’ai entendu toutes sortes d’histoire d’horreur au sujet de cet emploi, en
plus, j’ai déjà travaillé une fois à la réception d’un ministère et j’ai détesté.
Avant
de commencer, je me suis dit que ça ne pouvait pas être autant l’horreur que j’imaginais,
que j’ai tendance à toujours pensé au pire. Mais pour une fois, j’avais raison
de craindre le pire, c’est même pire que je l’avais imaginé!
En
plus d’être un emploi très monotone, sans vrai défi, c’est pire qu’être en
prison. Je ne suis pas capable d’être bien dans un environnement comme ça. J’ai
été habitué au vivre et laisser vivre. Là-bas, il faut même demander la
permission pour aller à la toilette. Tout est chronométrer, à un point que c’est
ridicule, aucune flexibilité pour les pauses ou les heures de dîner.
Je
me disais qu’au moins, mon bureau est dans un endroit à haute circulation,
alors j’avais voir beaucoup de gens. Oui, je les vois, mais je n’ai pas le
droit de leur parler!! Je n’ai pas le droit de parler à ceux qui m’appellent
non plus. Il faut juste que je les transfère et ce le plus rapidement possible.
Comme
si ce n’était pas assez, je n’ai pas le droit de recevoir d’appel. Je ne peux
plus parler à mon tit Chou durant la journée. Il ne peut plus m’appeler pour me
demander où je vais luncher et qu’est-ce que j’ai mangé. Je sais que c’est rien
de majeur, mais moi, ça me manque et ça me fait de la peine.
Ça
me fait aussi beaucoup de peine que je ne peux plus aller luncher avec Cécile.
Plus souvent qu’autrement, nos lunchs date étaient ma bouée de sauvetage, ce
qui me permettait de passer à travers mes journées difficiles. Là, toutes mes
journées sont difficiles, et rien pour m’aider à passer au travers.
J’ai mal de tout ça, j’en suis tellement
malheureuse. Je ne sais plus quoi en faire.
Bonne Chance! J'espere que ca ira mieux!
RépondreSupprimerMerci... J'espère juste trouver autre chose et vite, c'est tout.
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