Aujourd’hui se termine la semaine de la prévention du suicide. Je voulais vous en parler en début de semaine, écrire un beau message sur le sujet mais je n’ai pas été capable. Je ne suis pas venue écrire depuis une semaine, j’ai même sauté le merci vendredi, parce que j’étais en crise… et oui, même en crise suicidaire. Difficile dans ce temps là de vous parlez que le suicide n’est pas une option, le thème de cette semaine.
Malgré toutes mes difficultés, mes crises qui sont devenues trop fréquente c’est temps-ci, le suicide n’est tout de même pas une option. Lorsqu’on est en pleine crise, on n’arrive pas à voir que les autres sont à nos côtés pour nous aider, mais ils sont bien là. Même si c’est difficile, et que c’est un sujet rempli de tabou encore, il faut en parler. Il faut le dire à quelqu’un en qui en a confiance si on pense au suicide. Ok, je vous l’avoue, oui, il faut en parler mais laisser moi vous dire que les heures et les jours suivantes ne sont pas plus facile même si on a parlé… malheureusement, ça prend plus de temps que ça pour aller mieux… mais supposément que ça va venir… je vous en parlerai une fois rendu là.
J’ai vécu une semaine très difficile, rempli de questionnement, avec les sentiments que je ne valais rien, que j’étais la honte de ma famille et que personne ne m’aimait. Logiquement, je le sais très bien que ce n’est pas tout à fait vrai, mais ces émotions sont très présentement pareil. Tout de suite, j’ai un gros besoin de me sentir aimer et apprécier, même si j’ai le trouble de la personnalité limite, une maladie mentale.
J’ai la chance de ne pas être seule dans tout ça. J’ai une psy formidable qui a répondu à mes millions de courriel durant ma crise. Cécile, elle, ça doit être plus proche de 25 millions de courriel qu’elle a répondu, en plus de sortir dîner avec moi. Une chance qu’elle est là. Mon petit Chou aussi est là, avec moi à la maison pour ne pas que je fasse de niaiserie.
Le suicide est une solution permanente à un problème qui ne l’est souvent pas. Il est important d’en parler, de briser les tabous face à ce sujet. Je suis de celle qui pense que si on pouvait en parler plus ouverte, sans peur d’être jugé, il y aurait moins de suicide.
Il y a deux ans, j’avais écrit un texte pour essayer d’expliquer aux autres comment les pensées suicidaires pouvaient arriver dans ma tête. Vous pouvez lire ce texte ici.
Je n’ai jamais appelé une ligne d’écoute, mais si vous vous sentez suicidaire et que vous ne savez pas qui téléphoner, ils sont là pour vous écouter. Il ne faut pas hésiter à téléphoner. Au Nouveau-Brunswick, il y a la ligne CHIMO 1 800 667-5005.
Le suicide n’est pas une option!

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